"Qui est en grande quantité" : En ce fait n'out Droiz cause d'opposer Pour ce que grace y fu tant habondans (Mir. Theod., 1357, 132). Car en dame a tant de biens habondans Qu'a touz bons est joye d'onneur porter A ceste dame en qui sont florissans (Mir. st Sev., 1362, 238).

Abreuver qqn de qqc. : Crestien, avez confessé Vostre Crist de femme estre né (...) et puis crucifié, De fiel et d'aizil abruvé (Mir. st Sev., 1362, 228). Car faite est [ceste vierge joieuse] puis benoist pour abuvrer Touz ses subgiz d'yaue delicieuse (Mir. Berthe, c.1373, 254).

Part. passé en empl. subst. fém. "Venue" : Dame, soiez la bien venue. Sachez que de ceste advenue Suis forment liez. (Mir. st Sev., 1362, 224).

"Cause, raison" : Pour quoy donc ne par quel affaire Seroit il [Diex] nez en Jhesu Crist ? (Mir. st Sev., 1362, 232). Sire, dites moy (...) La cause pour quoy et l'affaire Je vous voy si grant douleur faire. (Mir. fille roy, c.1379, 92).

"Conduite, comportement" : ...c'est cil en qui tant de bien A (...) Que par grant sens le fol faisoit. Je le voy bien a son affaire. (Mir. parr., 1356, 52). L'en en vault miex en nature [d'amer Dieu], En meurs, en sens, en affaire (Mir. st Sev., 1362, 203).

"Affiner" : ...tout ainsi que l'argent c'on affine Seroit sur l'or qui vient de noble mine... (Mir. st Sev., 1362, 239).

[Sans terme indiqué] : Doulxe mére, alons men ["allons m'en"] aussi [l. aussi ;] Vous trois li ferez compagnie. Alons nous en, mére et amie, D'autre part es cieulx moy et vous. (Mir. enf. diable, c.1339, 52). Mais elle dist ier bien a my Vraiement qu'elle s'en iroit (...) ; Pour tant ose je bien cuidier Qu'alée en est. (Mir. femme roy Port., c.1342, 187). Puis que convent est endormiz, Il esconvient que je m'en aille (Mir. nonne, 1345, 325). Or ça, au baptesme en alons, Et touz en alant chanterons. (Mir. st Sev., 1362, 236). Seigneurs, il est maishui saison D'aler m'en ; de vous pren congié (Mir. ste Bauth., c.1376, 111). ...ne savons S'a l'ostel retourné sera Ne conment besongnié ara Puis qu'en ala. (Mir. Pierre Changeur, c.1378, 297).

S'allier à qqn. "S'unir à lui" : ...li amie est la vierge Marie Et li amans est Dieu de paradis, Qui s'alia a ceste amie fine (Mir. st Sev., 1362, 239).

[En parlant de relations mystiques] : ...l'umble vierge Marie En qui temple de ses precieux flans Le fil Dieu prist char vierge et d'omme vie Pour mettre en paix amies et amans. (Mir. Theod., 1357, 129). Lors fu de nient en vierge humain corps pris, Et lors fu dame en grace resjoie Pour resjoir amies et amis. (Mir. st Sev., 1362, 237).

[Marquant le désintéressement] Par amitié. En amitié : GILLE DE TUSCULAN, CLERC. E ! chiers sires, par amistié Que vous [saint Guillaume, duc] plaise ore a escouter Deux moz (Mir. st Guill., c.1347, 7). Si vous pry cy en amistié Que nous trestouz vainque pitié (Mir. st Sev., 1362, 199).

[En parlant de l'humanité] "Acquitter qqn de sa dette" : ...aliement De Dieu a homme en substance de vie, Laquelle amant soubzmist par courtoisie A mort pour mors amortir (Mir. st Sev., 1362, 237).

"Ancien, qui date d'une époque plus ou moins reculée" : Noz anciannes escriptures Leur approuveront leurs lourdures Hastivement. (Mir. st Sev., 1362, 222). ...qui des faulx tesmoingnages Des viellars delivras Susanne, Ce dit l'Escripture ancienne (Mir. emper. Romme, 1369, 291).

Part. prés. en empl. adj. "Manifeste" : A ceste dame aparant Est, qui royne est humaine, Que vraie amour vous y maine. (Mir. femme roy Port., c.1342, 195). ...quant il avenra Qu'aucun malfaitteur a garant, Pour quelque meffait apparant Qu'il ait fait, s'en fuit en l'eglise... (Mir. st Sev., 1362, 214).

[Le suj. désigne Dieu ou sa mère] "Inviter, pousser qqn à une destinée particulière dans l'ordre spirituel" : ...car par elle et par son chier filz sommes appellé de tenébres a lumiére (Mir. st Guill., c.1347, 5). S'ainsi est que Diex nous appelle A aler a li par martire, Loez en soit il (Mir. st Sev., 1362, 206). ...pour ce saint Pol, appellé au service de nostre seigneur, enquist de la bonté de lui en disant... (Mir. Oton, c.1370, 317).

"Prouver, démontrer" : ...il leur fera approuver Que la loy ou il est creans Est vraie (Mir. st Sev., 1362, 222). Mais s'autruy ne m'y scez trouver, Pour vaincu te puis approuver En touz ces poins. (Mir. st Sev., 1362, 230).

"Prouver, démontrer" : ...il leur fera approuver Que la loy ou il est creans Est vraie (Mir. st Sev., 1362, 222). Mais s'autruy ne m'y scez trouver, Pour vaincu te puis approuver En touz ces poins. (Mir. st Sev., 1362, 230).

[L'obj. désigne une chose] : ...Que ses temples et ses ydoles Trebuche et arde conme foles, Et mes eglises restitue (Mir. st Sev., 1362, 202). Par cy endroit la prenderay [la plateine], Sur l'espaule li lieray Si qu'au lonc du costé li pende, Qui la char li arde et li fende Jusques aux os. (Mir. st Lor., 1380, 181).

"Dire, exposer qqc." : Bien vueil qu'il soit dit de leur bouche, Quant les paroles arguées Seront et d'eulx considerées (Mir. st Sev., 1362, 225).

"Assembler, regrouper" : Sire, ne soiez esbahis, Qu'assez vous en assambleray [d'enfans petiz]. (Mir. st Sev., 1362, 194). ...Tant y ont assemblé de gent D'armes (Mir. ste Bauth., c.1376, 127). ...ilz ont si grant ost assemblé (Mir. ste Bauth., c.1376, 134).

"Persécution" : Lasse ! vezcy crueuse ataine ! Or voy je bien l'ay je perdu. Se de dueil ay cuer esperdu Qu'en puis je mais ? (Mir. st Sev., 1362, 196).

Empl. impers. : Mes amis, d'aler m'atalente Jusques la en celle chappelle (Mir. chan., c.1361, 167). Dames, dites moy sanz delay Pour quoy estes en tel doleur. (...) Dites moy, s'il vous atalente, Dont ce vous vient. (Mir. st Sev., 1362, 198).

Se mettre en atour de + inf. "Se préparer à" : LE MESSAGER. D'aler me vueil mettre en atour. Ne fineray tant qu'a lui soye. (Mir. st Sev., 1362, 215).

Atorner à qqc. "Conduire, mener à" : Car par sermon souvent avoir Sont maint cuer a bien atourné (Mir. st Sev., 1362, 190).

"Presque" : ...car s'il creust Subhauciée fust sainte eglise, Qui par lui destruite est et mise Auques au nient. (Mir. st Sev., 1362, 189).

"Supériorité" : Si la fist Dieu si pure et si viergine Que bien devoit après mort d'obscurté Avoir es cieulx vie et auttorité (Mir. st Sev., 1362, 240). ...en quoy nous appert de son sanc espandu l'auctorité, de l'effusion de ce sanc le conmun proffit et utilité, et de ceste effusion la detresce et l'aigreté. (Mir. Oton, c.1370, 317).

"Citation de la Bible" : Premier le prophète Ysaye Dit de Crist la nativité Par une telle auctorité : Ecce virgo concipiet... (Mir. st Sev., 1362, 229). Cette auctorité [Zacarie] jette jus Ce que vous yci debatez Et de ce point vous rent matez. (Mir. st Sev., 1362, 229).

"Citation de la Bible" : Premier le prophète Ysaye Dit de Crist la nativité Par une telle auctorité : Ecce virgo concipiet... (Mir. st Sev., 1362, 229). Cette auctorité [Zacarie] jette jus Ce que vous yci debatez Et de ce point vous rent matez. (Mir. st Sev., 1362, 229).

"Reconnaître" : Après de sa temptacion, Zacarie dist et moustra Qui Crist le grant prestre avisa : Vidi Jhesum stantem sacerdotem magnum (Mir. st Sev., 1362, 229). Me vois (...) couvrir ma face et mon chief Qu'il pourra bien assez muser Avant qu'il me puist aviser Ne recongnoistre. (Mir. roy Thierry, c.1374, 333).

"Habile, réfléchi" : Messagier, petit advisez Sui pour une chose si grande Faire con le pape me mande. (Mir. st Guill., c.1347, 13). Or vas com sage et advisé (Mir. st Sev., 1362, 218).

Au fig. "Défenseur, intercesseur" : Ne savons qui ses advocas A esté, mais en sa parole Creons (Mir. st Sev., 1362, 228). ...dame des cieulx (...) Vueilliez estre mon advocas Et ma petticion entendre (Mir. Clov., c.1381, 254).

[L'obj. désigne une pers.] "Livrer" : ...avez confessé Vostre Crist de femme estre né, Tempté, lié et despoillié, Baillé et puis crucifié (Mir. st Sev., 1362, 228).

Inf. subst. : Après veult David tesmoingnier Le baillier et le despoillier (...) Du bailler dit premiérement (Mir. st Sev., 1362, 229).

[En partic.] "Sang d'enfant où se plonger pour guérir de la lèpre" : ...qui vous pourroit faire Avoir biaucop d'enfans petiz Et de leur sanc un baing faitiz Vous fust fait ou vous entrissiez (...) Ce baing, sire, si vous vauldroit Sur toute rien. (Mir. st Sev., 1362, 194).

Bon et bel : Alons (...) Reprendre vueil nostre rondel, Car de chant est et bon et bel Et il vous doit aussi plaire. (Mir. st Sev., 1362, 205).

[Le déterminé est introd. par une prép.] : ...qui vous pourroit faire Avoir biaucop d'enfans petiz... (Mir. st Sev., 1362, 193).

[Le compl. dir. est exprimé] : ...que tu m'aies un moustré Autre que Crist (...) qui ait fiel beu, Crucifié, ne mort jeu (Mir. st Sev., 1362, 230).

Faire une, des bonté(s) : ...Quant des grans bontez me souvient Que me fist, et conment m'amoit (Mir. st J. Cris., c.1344, 255). Jhesu Crist une bonté grande Te fait : c'est que par nous te mande Conseil conment tu gariras (Mir. st Sev., 1362, 204).

De coeur et de bouche : En oroisons voy la Sevestre Ou requiert de cuer et de bouche Chose qui a mon honneur touche. (Mir. st Sev., 1362, 219).

[Comme auxiliaire de nég. désigne un obj. de peu de valeur] : Je ne donne un bouton de haye De quanque avons faiz d'argumens (Mir. st Sev., 1362, 235). Se nous sommes yci huy mais, Nous ne vaurrons pas deux boutons. (Mir. st Ign., 1366, 78).

"Sous peu" : Si requiers, en le vous disant, Que briefment en aie venjance (Mir. ev. arced., c.1341, 133). Je suppose qu'assez briefment Venra cy ma mére et sa gent (Mir. st Sev., 1362, 223).

[Dans une discussion] "Cas, question" : Pour voir vous disons que Silvestre A droit pour lui en cestui cas. Ne savons qui ses advocas A esté, mais en sa parole Creons (Mir. st Sev., 1362, 228).

[En parlant de chose] : Mesmes que par ainsi ouvrer N'est pas certain le recouvrer (Mir. st Sev., 1362, 199).

Li certains. "Ce qui est sûr" : Quant a lui besoing n'en avoit, C'est li certains. (Mir. st Sev., 1362, 231).

"Personne qui exerce un commandement" : ...Saint pére, et pour ce vous requier : Vous estes le chief de l'eglise (Mir. pape, 1346, 358). ...aussi que l'empereur romain Est sur touz roys chief souverain, Qu'aussi soit chief de touz eveques Celui voire et des arcevesques Qui de Romme evesque sera. (Mir. st Sev., 1362, 213).

À chère lie : MICHEL. (...) si disons sanz detri Ce rondel a chére lie. Amour aux humains vous marie, (Mir. st Sev., 1362, 220).

Quel chère ? : LE MARCHANT. Oncle, bien soiez vous venant. Qu'est ce ? quel chiére ? L'ONCLE. Mon nepveu, bonne, non pas chiére. (Mir. march. larr., c.1349, 98). Alons men a li tout de fait, Et sachons conment il le fait. Quel chiére, sire ? L'EMPERÉRE. Seigneurs, je ne vous say que dire. Il m'est si mal conme il peut estre. (Mir. st Sev., 1362, 205).

[En parlant d'une pers.] "Qui a reçu le baptême" : Lettres ou ara contenu Conment suis tout sain devenu Et suis crestien. (Mir. st Sev., 1362, 214). Je te dy que c'est mes assens De finer crestien ma vie (Mir. Barl. Josaph., c.1363, 282).

Au fig. [En parlant d'une situation, d'événements évidents] : LE CHASTELLAIN. (...) Ce n'est pas femme encontre vous : C'est cler a voir. LA CHASTELLAINE. Chier sires, mon seigneur dit voir (Mir. femme roy Port., c.1342, 160). Et siet a la destre du pére Pour exsaussier, c'est chose clére, Les priéres des vraiz creans En lui (Mir. st Sev., 1362, 234). Ce n'est pas verité bien clére (Mir. st Val., c.1367, 151).

"Ensemble des hommes d'Église" : LE MESSAGIER. (...) A Romme est preste la clergie De ce prouver. HELAINE. Po pourront vers mes clers durer. (Mir. st Sev., 1362, 222).

[En parlant de clercs paiens ou juifs, aussi bien que de clercs chrétiens] "Science de clerc, savoir" : Juifs ne sont ne chrestiens : Si orront chascune partie ; Puis sera la chose partie Par eulz, et en rendront sentence. Assez ont clergie et science (Mir. st Sev., 1362, 224). CHATON. Seigneurs, aussi qu'en mes escoles Je vous ay leu de logique (...) D'elences, de dialetique Et d'autre mondaine science (...) Dès ores mais ne vous liray Ne ne vous apprendré clergie Se ce n'est de theologie Et de ceste nouvelle loy (Mir. st Val., c.1367, 147).

"Traduction" : Après en vos livres trovon : Faciamus hominem ad ymaginem et similitudinem nostram, C'est a dire en la concordance : Faisons homme a nostre semblance (Mir. st Sev., 1362, 227).

[Constr. avec prop. inf.] "Proclamer" : En vostre testament nouvel, Crestien, avez confessé Vostre Crist de femme estre né (Mir. st Sev., 1362, 228).

Avoir connaissance que : ...il aroit cognoissance Que puis qu'il sont ensemble enamouré C'on n'en pourroit faire la dessevrance. (Mir. st Sev., 1362, 240).

P. méton. "Groupe de conseillers" : ...vezla l'empereeur ; Delez lui ou palais maieur Est son conseil. (Mir. st Sev., 1362, 224).

[L'obj. désigne une chose] : Or ça je conseil Qu'alons diner, se le greez, La derriéres. (Mir. st Sev., 1362, 201).

"S'appuyer sur les conseils de qqn" : Je ne me puis miex conseillier Qu'au conseil d'un tel conseillier, Puis qu'il het du monde l'atour. (Mir. parr., 1356, 6). A vous deux conseillier me vueil Conme a mes amis. (Mir. st Sev., 1362, 191).

Empl. trans. "Contenir, renfermer" : Encores vueil (...) a ma mére envoier (...) Lettres ou ara contenu Conment suis tout sain devenu (Mir. st Sev., 1362, 214). Vierge (...) Qui contins celi qui contient Tout bien et qui tout crea... (Mir. st J. Paulu, c.1372, 146).

P. méton. "Adversaire" : ...vainqueurs serons De touz ceulx qui mal nous voulront Et qui noz contraires seront (Mir. st Sev., 1362, 199).

[L'obj. désigne une chose] "Changer" : Quant il plaira au roy celestre, Son cuer felon et perverti Ara tost en bien converti (Mir. st Sev., 1362, 189). ...or est convertie Celle grief paine en repos (Mir. Berthe, c.1373, 255).

"Gâter" : La terre dont Adan fu faiz Fu vierge. (...) Humain sanc n'avoit point beu Ne maleiçon receu Ne pour mort d'omme corrompue N'estoit (Mir. st Sev., 1362, 231).

D'autre costé : Moult suis lie de vo santé ; Et s'ay courroz d'autre costé De ce que pris vous avez loy Par laquelle vous tenez foy D'un home mort. (Mir. st Sev., 1362, 224).

P. métaph. Avoir couleur de qqn. "Ressembler à qqn" : Chascune de vous a couleur De femme courcie et dolente. (Mir. st Sev., 1362, 198).

"Soutenir" : Cette auctorité jette jus Ce que vous yci debatez Et de ce point vous rent matez. (Mir. st Sev., 1362, 229). ...il n'est nulz qui debate Mon fait ne qui pour moy combate, Se toy non, pére omnipotent (Mir. st Ign., 1366, 101). Car ce qu'a eulz alons combatre N'est que pour nostre droit debatre Et soustenir. (Mir. Rob. Dyable, c.1375, 55).

"Exposer" : Selon ce que j'entens et voy, Silvestres a bien declairé La treble eternelle unité, Et les trois personnes moult bien Separé (Mir. st Sev., 1362, 228).

"Faire périr" : ...Et qu'homme aussi fust reformé, Par pechié deffait et peri. (Mir. st Sev., 1362, 232). Voir, elle ne m'amera mie, Ains se lairoit avant deffaire Que telle chose voulsist faire. (Mir. emper. Romme, 1369, 255).

Par deffaute de + inf. "Faute de faire qqc." : Gardes que ne la perdes mie Par deffaute d'aler la querre [chopine]. (Mir. st Sev., 1362, 195).

"Interdire qqc." : Emporterez vous mon enfant ? Nanil, non, je le vous deffant Tant com puis, maistre. (Mir. st Sev., 1362, 196).

"Objection" : GODOLIAS. (...) Mais ce point cy pas ne souffist, Au mains a moy. SAINT SILVESTRE. Ceste deffense bien t'otroy (Mir. st Sev., 1362, 230).

Part. passé : ...quant je regar (...) vostre vis, Qui tant estoit biaux a divis, Par lepre si defiguré (Mir. st Sev., 1362, 191).

Part. passé en empl. subst. au fig. "Pécheur" : Car touz nous a faiz et fourmez Et les defourmez refourmez Par se benoite deité (Mir. st Sev., 1362, 209).

Par grand delit : Nous vous yrons par grant delit Aidier a mettre en vostre lit (Mir. st Sev., 1362, 200).

Demander une demande : ...je demande : Quant Crist (...) fu saint nez (...) Pour quoy fu il donc baptiziez (...) ? (Mir. st Sev., 1362, 230).

"Dire, déclarer" : DIEU. Gabriel, va secretement A Theodore et li denonce Qu'elle s'apreste (...) De venir sa sus en ma gloire (Mir. Theod., 1357, 117). Biaux seigneurs, j'é, ce vous denonce, Merveilleusement grant sommeil. (Mir. st Sev., 1362, 200).

Déporter qqn de + inf. "Épargner à qqn de faire qqc." : SECOND CLERC. Pour ce que c'est yaue sacrée, Il appartient c'on le deporte Huy d'aler, et que l'en l'emporte En son manoir. (Mir. st Sev., 1362, 212).

Inf. subst. "L'action de déshabiller" : Du despoullier après moustra : Diviserunt sibi vestimenta mea. (Mir. st Sev., 1362, 229).